Signes noirs

Installation murale, 25 éléments, broderie, céramiques et fils, 2017, 2019

Signes noirs est une installation murale qui évolue au cours du temps et des expositions. Elle se compose d’éléments divers reliés entre eux par des fils : broderies sur toile peinte ou sur tissu, céramiques, objets, etc
Une partie de ces éléments s'inspire directement d'images puisées dans l'actualité comme "La traversée", broderie réalisée à partir d'une photographie de migrants sur un canot pneumatique ou encore "L'échouage" réalisés à partir d'une photographie d'échouage massif de baleine sur les côtes. D'autres sont en liens directement avec l'imaginaire. L’image composite que renvoie l’installation est celle d’un monde en mutation. Le principe de transformation de l’installation à chaque exposition participe à cette idée d’un monde en changement constant. Celle-ci s’enrichit de nouveaux éléments en lien avec l’actualité quand d’autres disparaissent. “Signes noirs” se veut aussi résolument ésotérique par les liens tissés entre ces différents "signes", sans rapport rationnel évident les uns avec les autres. La présence de la couleur "or" est par ailleurs est une référence aux icônes.

Signes noirs s'inspire des théories millénaristes ayant cours à notre époque et dans lesquels des événements totalement étrangers les uns aux autres sont reliés entre eux pour être interprétés comme des présages. Dans un monde complexe et en perpétuel mutation où une actualité chasse l’autre, les peurs et les superstitions sont légions. Le titre de l’installation Signes noirs est par ailleurs une référence à la théorie du “cygne noir” ou “théorie des événements cygne noir”, développée par le statisticien Nassim Nicholas Taleb. Cette théorie fait référence aux événements imprévisibles qui ont une faible probabilité de se dérouler et qui, s'il se réalise, ont des conséquences d'une portée considérable. L’installation reflète aussi l’univers en rhizome propre au développement de l’internet où de multiples connexions peuvent se réaliser sans qu’il n’y est de hiérarchie dans les images qui les composent.

Voir Signes noirs II >

Signes Noirs, 2017
Signes noirs, 2017, installation murale, vue de l'exposition "Vaisseau Fantôme".
Signes Noirs, 2017
Signes noirs, 2017, installation murale, vue de l'exposition "Vaisseau Fantôme".
Signes Noirs, 2017
Signes noirs ( "L'échouage", détail), 2017, broderie sur toile peinte à l'acrylique, Ø 60 cm.
Signes Noirs, 2017
Signes noirs (détail, "Fear makes the wolf look bigger", série "Les révolutions intimes"), 2017, broderie sur taie d'oreiller, 69 x 69 cm.
Signes Noirs, 2017
Signes noirs (détail, "Fleur corail"), 2017, céramique émaillée, Ø 15 cm .
Signes Noirs, 2017
Signes noirs (détail, "Le fantôme-grotte"), 2017, broderie sur toile peinte à l'acrylique, 2 x Ø 30 cm.
Signes Noirs, 2017
Signes noirs (détail, "La traversée"), 2017, broderie sur toile peinte à l'acrylique, 50 x 40 cm.
Signes Noirs, 2017
Signes noirs (détail,), 2017.
Signes noirs II, 2019
Signes noirs II, 2019, installation murale, vue de l'exposition "Pythie".
Signes noirs II, 2019
Signes noirs II, 2019, installation murale, vue de l'exposition "Pythie".
Signes noirs II, 2019
Signes noirs II, 2019, installation murale, vue de l'exposition "Pythie".
Signes noirs II, 2019
Signes noirs II, 2019, installation murale, vue de l'exposition "Pythie".
Signes noirs II, 2019
Le feu, 2018, broderie sur toile triangulaire à l'acrylique, 25 x 25 cm.
Signes noirs II, 2019
L'oeil, 2019, broderie sur toile triangulaire à l'acrylique, 30 cm.
Signes noirs II, 2019
Time heals nothing It just replaces memory (Série les Pleurs de l'aube), 2018, mouchoir brodé.
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