Les Relevés topographiques, dessins de 70 cm x 100 cm, constituent des restitutions sous forme de carte d'un territoire du corps imaginaire. Dans ces dessins, si la peau se fait surface telle une écorce terrestre, les tétons, le nombril ou encore le nez, deviennent les monts et vallées de ce territoire imaginaire. Les traits de feutre composant ces dessins prolongent la métaphore puisque, de par leur circonvolution, ils nous renvoient autant aux sillons de nos empreintes digitales qu'aux courbes de relevés topographiques. Ces cartographies du corps invitent donc à s'immerger dans des territoires corporels fantasmatiques. Par une inversion des échelles, elles nous entraînent dans des rêveries lilliputiennes où le corps est un pays, un continent à découvrir.